Comment nos connaissances actuelles sur les tornades peuvent-elles nous aider à les prévoir?
Peut-on faire un rapprochement entre les tornades et le changement climatique ?
Les tornades sont un phénomène encore difficile à expliquer même par des spécialistes.
Leur apparente multiplication et l'augmentation de leur puissance destructrice amène pourtant à s'interroger sur les liens éventuels avec les premiers signes du réchauffement climatique.
Les récents événements( COP21,Tornades survenues aux Etats-Unis fin décembre 2015) pourrait nous conduire à répondre positivement à cette question ; pourtant, cette interpréation simpliste n'est nullement démontrée et reste encore très controversée, les scientifiques demeurant à ce sujet très indécis.
Cependant en consultant internet ou la presse écrite, on constate que de nombreux articles, commentaires ou encore blogs désignent pour seul responsable des tornades dévastatrices, (telles celles qui frappent les Etats-Unis de plus en plus fréquemment depuis 2011), le changement climatique.
Peut-on établir un rapprochement entre le changement climatique et la fréquence d’apparition des tornades?
Une fois de plus, la réponse à cette question procède davantage de l'opinion que de la certitude scientifique, compte tenu des nombreuses incertitudes et zones d’ombres qui entourent ce sujet qu'aggrave un manque patent d’informations officielles accessibles sur les conséquences réelles du changement climatique.
Il est cependant vraisemblable que le rechauffement climatique entraînera une atmosphère plus chargée en énergie et donc plus propice à la création de structures nuageuses plus puissantes et donc des risques d’apparition de tornades plus forts.
Le changement climatique modifiera-t-il les « zones d’apparition des tornades » ?
Pour le moment aucune irrégularité des zones d'apparation des tornades n’a été recensée ; toutefois, comme nous l'avons déjà énoncé, il n'existe sur ce sujet aucune exactitude scientifique et personne ne semble en mesure d'apporter une véritable réponse à cette question.
Le changement climatique a-t-il un impact sur les périodes d’apparition des tornades ?
Les tornades qui ont frappé les Etats-Unis fin 2015, à une période de l'année généralement peu perturbée par ce type d'évènement météorologique, pourrait nous inciter à penser que le réchauffement climatique est, une fois encore, responsable de ce phénomène. Il en va de même des températures anormalement douces recensées dans l'hémisphère nord fin décembre 2015.
Bien qu'aucun lien ne puisse être avec certitude établi entre ces phénomènes et le changement climatique, il est en revanche vraisemblable qu'un lien existe entre ces deux évènements, les températures élevées constituant généralement l'un des facteurs d’apparition des tornades.
Cependant, une fois de plus il nous est impossible de vérifier ces informations pour nous permettre d'en avérer l'hypothèse.
Conclusion:
Que ce soit dans les médias, internet ou même dans les journaux, le changement climatique est souvent le bouc émissaire des catastrophes climatiques irrégulières.
Cependant la recherche d'une information scientifiquement établie s'avère particulièrement difficile, aucun expert climatique ou organisme scientifique ne semblant oser se positionner dans ce débat et ce, pour deux raisons:
- le manque d’informations sur les changements climatiques en général,
- le manque d’informations sur les raisons et les conditions réellement nécessaires à la formation des tornades.
Il est donc important de souligner que les développements qui précèdent sont plus de l'ordre de l'hypothèse, voire de l'opinion, que de l'ordre de la vérité scientifique.
Cependant au cours des temps la Terre a déjà connu des augmententations du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère alors pourquoi est-ce si important de nos jours et pourquoi ne laisse-t-on pas faire la nature?
En effet il est vrai que la quantité de gaz à effet de serre n'a pas toujours été la même mais l'augmentation rapide et extrêmement forte se produisant de nos jours n'est due qu'aux activités de l'Homme.
Il existe donc un effet de serre "additionnelle".
Parallèlement au réchauffement moyen de la basse atmosphère, un accroissement constant de la quantité de gaz à effet de serre (GES) a été mis en évidence au cours des dernières décennies, et ce malgré l'absorption naturelle des océans et de la végétation. En partie générés par l’activité humaine, ces GES supplémentaires s’accumulent dans l’atmosphère et retiennent d’avantage de chaleur qu’à l’état naturel. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre additionnel.
Les gaz à effet de serre sont extrêmement divers, certains (les CFC par exemple) sont exclusivement produits par les activités humaines, tandis que d'autres résultent à la fois de processus naturels et anthropiques. La vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane, les chlorofluorocarbures, l'ozone... contribuent directement à l'effet de serre mais l'influence de ces gaz est variable selon:
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Leur concentration dans l'atmosphère. A l'exception de la vapeur d'eau, les GES sont présents dans l'atmosphère en très faibles quantités. La vapeur d'eau est en effet le gaz à effet de serre le plus important puisqu'elle est responsable d'environ 60% de l'effet de serre. Comme on suppose que la concentration de la vapeur d'eau a toujours été plus ou moins la même, on ne peut pas considérer qu'elle contribue à l'augmentation de l'effet de serre. Mais ceci pourrait changer si la terre se réchauffe ...
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Leur structure moléculaire. Une molécule d'oxyde nitreux (N2O) a par exemple un pouvoir radiatif (capacité à réchauffer l'atmosphère) 296 fois plus élevé qu'une molécule de gaz carbonique (CO2).
D'où viennent toute ces émissions ?
La majeure partie des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre proviennent de la combustion direct d'énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
La déforestation et la dégradation des sols, on estime qu'un quart de ces émissions y sont dues.
Quelles sont les gaz à effet de serre ?
Voici une liste des gaz à effet de serre principaux:
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La vapeur d’eau (H2O): présente en très grande quantité, c'est le gaz qui a le plus d'importance sur l'effet de serre "naturel". Mais si l'on se limite à l'effet de serre d'origine humaine, que l'on appelle parfois effet de serre "additionnel", son influence sur le climat est négligeable.
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Le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) : le CO2 est responsable d'environ 60% de l'effet de serre anthropique. Il y a bien sûr des émissions naturelles (la respiration des plantes ou des animaux, la putréfaction, les incendies naturels...). Actuellement, le développement de l'habitat et des transports contribue de plus en plus aux émissions de CO2.
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Le méthane (CH4): provoque environ 15% de l'effet de serre anthropique. C'est un gaz qui se forme dès qu'un composé organique (un animal, une plante) se décompose par fermentation ou putréfaction, particulièrement si cette décomposition se passe sans oxygène, par exemple au fond de l'eau ou sous terre. Une partie du méthane présent dans l'atmosphère est donc d'origine parfaitement naturelle, provenant notamment des zones humides (marécages, marais, etc). Mais aujourd'hui les activités humaines y ajoutent leur part : élevage intensif, cultures rizicoles, mise en décharge des déchets organiques, exploitations pétrolières et gazières...
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Le protoxyde d’azote ou oxyde nitreux (N2O): engendre environ 5% de l'effet de serre anthropique. Les activités qui produisent ce gaz sont relativement incertaines. Il est lié à l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture ainsi qu'à toute la chaîne de production industrielle de ces engrais. De même il est certainement produit par la plupart des procédés industriels qui utilisent ou produisent de l'azote.
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Les halocarbures et autres gaz artificiels fluorés (HFC, PFC, SF6): entraînent environ 15% de l'effet de serre anthropique. Ils sont synthétiques et n'existent à pas à l'état naturel. On les retrouve dans les systèmes de réfrigération et de climatisation (ils sont émis dans l'atmosphère par fuites ou mise en décharge des appareils), dans les aérosols (les célèbres CFC aujourd'hui réglementés), la fabrication de mousses isolantes, ou dans les applications électriques (transformateurs, ordinateurs, téléphones portables...).
Les halocarbures ont des durées de vie et un potentiel de réchauffement global extrêmement élevés. Par exemple, le tétrafluorométhane (CF4), qui entre dans la fabrication des semi-conducteurs (gravure des microprocesseurs...), peut résider jusqu'à 50 000 ans dans l'atmosphère et a un potentiel de réchauffement 5 700 fois plus élevé que le CO2.
Qu'est-ce que le "réchauffement climatique"?
La première chose à savoir est qu'il ne faut absolument pas confondre réchauffement et changement climatique.
En effet le réchauffement n'est qu'une petite partie du changement climatique global frappant notre planète depuis de nombreuses années maintenant.
Cependant ce phénomène reste encore très incompris et ses conséquences sont encore assez floues
A quoi sont dus tous ces changements et pourquoi est-ce si préoccupant ?
Beaucoup de rumeurs circulent encore à ce jour sur internet et il faut savoir faire le tri dans ce véritable flux d'informations.
Cependant en menant quelques recherches il est possible de trouver des explications à ce changement climatique.
En effet le changement climatique est pour sa majeure partie dû à l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Mais pourquoi sont-ils si importants que ça ?
L'effet de serre est un phénomène naturel existant depuis l'apparition de l'atmosphère terrestre et est essentiel à la survie de toute vie sur Terre. En effet il permet de maintenir la Planète à une température globale de 15°C au lieu de -18°C où toute vie serait bien sûr inenvisageable.
Donc l'augmentation de la quantité de ces gaz dans notre atmosphère s'accompagne d'un réchauffement global de notre planète entraînant avec lui le réchauffement des océans, la fonte des glaces, l'augmentation du niveau de la mer, le dérèglement global de tous les climats terrestres.
Comment fonctionnent ces gaz à effet de serre ?
Comme expliqué ci-dessus notre atmosphère contient des gaz qui sont dits à effet de serre. "L'effet de serre" est donc l'absorption d'une partie du rayonnement terrestre par les gaz contenus dans l'atmosphère.
On observe effectivement une augmentation des tornades ces dernières années. Cependant, on observe une forte diminuion entre les années 1920 et 1970.
Il faut aussi prendre en compte que dans les années antérieures à 1950, le recensement des tornades était quasiment, voir totalement, inexistant.
On observe une véritabe "saison des tornades" entre avril et juillet.
Aucun dérèglement des périodes d'apparition des tornades ces 50 dernières années.